Toujours à la main et sans aucun accessoire, ni fil, ni colle, Arlette Vermeiren a apprivoisé les papiers de soie, emballages d’agrumes, de chocolats. Leur légèreté, leur ténuité, elle les a fait siennes. Dénoués, recomposés, renoués, elle les assemble en colonne, en murs, en rideaux.
Depuis deux ans, des personnages multipliés à l’infini d’Anne Liebhaberg peuplent un nouvel univers caractérisé par des dimensions extrêmes : les éléments minuscules, coulés en cire, côtoient les dessins de grand format, tracés à la mine de plomb. Elle nous renvoie à d’autres temps en intégrant ces objets et miniatures dans des meubles d’une autre époque récupérés ça et là.