Architecte de formation, Maria Fernanda Guzman tente d’expliquer les liens qui se tissent au cours d’une existence. L’espace familial, son habitat, son atelier préoccupent beaucoup l’artiste, des lieux communs qui englobent la vie d’une femme et les inquiétudes d’une mère.
L’artiste a transformé la Maison des arts en cocon. Elle filtre la lumière de l’extérieur grâce à de délicats écrans de papier placés devant les fenêtres. Même si l’on est isolé de l’extérieur, la musique de la fontaine présente dans le jardin s’entend dans un des salons, alors que dans un autre, un pianiste imaginaire nous emmène tout naturellement vers la bibliothèque.
